Infertilité

Qu’est-ce que le SOPK ?

Qu’est-ce que le SOPK ?

Le SOPK est l’une des principales causes d’infertilité chez les femmes françaises. Mais quel est ce syndrome ? Peut-on en limiter les effets par des mesures nutritionnelles ?

Le SOPK, ou syndrome des ovaires polykystiques, est un syndrome touchant les femmes en âge de procréer et qui se manifeste par une hyperandrogénie et des problèmes d’ovulation, d’où des cycles irréguliers. L’échographie révèle la présence de nombreux « kystes » aux ovaires. Souvent les patientes attendent des années avant qu’un médecin pose le diagnostic.

L’hyperandrogénie est un excès d’hormones masculines. Il conduit à de l’hirsutisme (excès de pilosité), de l’acné, une alopécie (chute de cheveux). Ces hormones masculines gênent la maturation des follicules ovariens et donc l’ovulation, d’où des problèmes de fertilité. En réalité, les « kystes » observés n’en sont pas, ils correspondent aux nombreux follicules dont le développement est bloqué.

Selon l’Inserm, le SOPK affecterait 10 % des femmes en âge de procréer. Il serait la première cause d’infertilité féminine en raison de la rareté des ovulations ou de leur absence. Au fil du temps, d’autres complications peuvent apparaître, comme un syndrome métabolique. Ces femmes peinent parfois à perdre du poids, elles sont sujettes aux risques d’hypertension et de diabète.

Quelles mesures diététiques pour lutter contre les effets du SOPK ?

« L’hyperinsulinémie et l’insulinorésistance sont considérées comme le point de départ des troubles observés dans le SOPK », explique Angélique Houlbert, diététicienne-nutritionniste. C’est pourquoi, il est particulièrement important de contrôler sa glycémie quand on souffre de SOPK.

Dans son livre, Le régime SOPK, elle propose donc une alimentation qui va lutter contre l’hyperglycémie et l’hyperinsulinémie : un régime de type méditerranéen, à IG bas, avec peu d’aliments ultra-transformés, peu de sucres, mais riche en végétaux, bonnes graisses, tout en apprenant à maîtriser sa faim.

Pour adopter une alimentation à IG bas, lisez Mon journal minceur à IG bas et Je mincis avec le régime IG bas, d’Angélique Houlbert

Dans son livre Le régime SOPK, Angélique Houlbert décrit un programme progressif, étalé sur quatre semaines. Elle dresse également une liste de compléments alimentaires intéressants pour rééquilibrer la flore intestinale, et lutter contre les troubles intestinaux.

Précédemment, Aglaée Jacob, autrice de Je me mets au paléo, a expliqué qu’à l’origine elle a commencé à manger paléo afin de lutter contre les problèmes intestinaux liés à son SOPK. L’alimentation paléo s’inspire du régime de nos ancêtres du paléolithique, avant l’invention de l’agriculture. Elle fait la part belle aux aliments bruts, aux végétaux, aux bonnes protéines et exclut les aliments ultra-transformés, mais aussi des aliments pro-inflammatoires comme les céréales et les produits laitiers.

Lire : Je me mets au paléo

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