D’après un rapport de l’Ademe, environ un quart de l’empreinte carbone d’un Français (24 %) correspond à ce qu’il mange. La production agricole représente la principale source de gaz à effet de serre (GES), avec 2/3 de l’empreinte carbone totale de l’alimentation. La seconde principale source de GES est liée au transport des denrées, via les transporteurs de marchandises, mais aussi les consommateurs.
En plus des émissions de GES, les productions agricoles ont un impact négatif sur l’environnement, car elles monopolisent des ressources en eau et des terres agricoles. Or celles-ci sont souvent dédiées à la monoculture, ce qui réduit la biodiversité et modifie la composition des sols.
La consommation d’aliments très transformés et le transport des aliments industriels ont aussi un impact carbone plus important que celui des produits bruts.
Enfin, le gaspillage alimentaire pourrait représenter 3 % des émissions de dioxyde de carbone du pays. Pour éviter ce gaspillage, des solutions simples existent : faire une liste de courses, n'acheter que ce dont on a réellement besoin, cuisiner les restes...
Comment réduire l'impact environnemental de son alimentation ?
Globalement les aliments à base de produits animaux sont plus néfastes à l'environnement que ceux à base de végétaux. Pour réduire l’impact de l’alimentation sur l’environnement, il faudrait donc diminuer la consommation de denrées animales (viande et laitage) car ces produits consomment près de 80 % des surfaces agricoles nécessaires à notre alimentation.
C’est aussi ce que préconise Christian Rémésy, ancien directeur de recherche à l’INRAE, dans son livre Sauvons notre alimentation, où il introduit le concept d’"écovégétarisme" : "Ce statut signifie que l’on se préoccupe de l’alimentation et de la santé des autres, que l’on respecte le travail des éleveurs, que l’on se soucie du bien-être animal, qu’on a pris conscience des conséquences écologiques d’une activité d’élevage devenue trop industrielle.Concrètement, on devient écovégétarien en ayant une consommation régulière mais très modérée de produits animaux, et très diversifiée en produits végétaux. Pour fixer un ordre de grandeur, cela correspond à une réduction de plus de moitié des quantités de produits animaux habituellement consommées par un large entourage."
En conclusion, nous pouvons jouer un rôle important sur notre empreinte carbone en modifiant nos choix alimentaires. Pour cela, il faut privilégier une alimentation locale, bio, de saison, et manger moins de viande, mais de meilleure qualité.
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