Arthrose

Laura Azenard : « Je m’estime être une ex-arthrosique »

Laura Azenard : « Je m’estime être une ex-arthrosique » (crédit © Philippe Théry)
(crédit © Philippe Théry)

À l’âge de 40 ans, Laura Azenard, jeune cadre énergique et sportive, s’est vu diagnostiquer une arthrose grave du genou. Pour ne pas avoir à renoncer à sa vie d’avant et prendre des antidouleurs toute sa vie, elle a décidé de se battre et de tester pas moins de 20 remèdes et traitements : kiné, semelles, injections, infiltrations, compléments alimentaires, jeûne, ostéopathie, gym, phytothérapie, alimentation…

Son livre Comment j’ai vaincu l’arthrose décrit les différents traitements disponibles contre l’arthrose qu’elle a expérimentés. Son combat contre la maladie l’a amenée également à changer de vie : aujourd’hui, Laura Azenard est naturopathe et partage son temps entre son cabinet, les stages de jeûne et les cures Ayurveda qu’elle organise, et l’écriture.

Comment allez-vous aujourd'hui ? Êtes-vous guérie de l'arthrose, avez-vous peur qu'elle revienne ?

Laura Azenard : Je vais très bien. Je cours à nouveau, je croise à nouveau les jambes, je danse, etc. J’ai beaucoup fumé plus jeune, je m’estime aujourd’hui comme une ex-fumeuse et non comme une non-fumeuse. Pour l’arthrose, c’est pareil. Je m’estime être une ex-arthrosique et non une non-arthrosique. L’arthrose, et rester attentive à la mettre en éveil, feront toujours partie de mes charmes. À moi de la garder la plus silencieuse possible.

Ce silence n’est pas uniquement une perception de ma part quant à la douleur ou la raideur. Ma dernière IRM mentionne une arthrose devenue officiellement « débutante » alors qu’elle était il y a 10 ans « sévère ». Le cartilage peut donc se régénérer.

Dans votre livre, vous aviez testé une vingtaine de thérapies et remèdes différents. Au cours de ces dernières années, est-ce que vous avez privilégié certains de ces traitements et abandonné d'autres ?

Je ne prends plus de compléments. Ils m’ont aidé à mes débuts mais aujourd’hui mon hygiène de vie prime. Le complément porte bien son nom : il complète, dans le sens où il apporte tout ce qui faut à votre corps pour optimiser son fonctionnement. J’ai gardé une aptitude qui relève plutôt du bon sens :

  • une alimentation anti-inflammatoire telle que le Dr Seignalet la conseillait ;
  • le mouvement que j’essaie de rendre le plus régulier possible, à raison au moins de 6 000 pas par jour ;
  • une meilleure gestion du stress. Je suis devenue naturopathe. Je travaille donc à mon rythme sans avoir le stress de vieillir en entreprise jusqu’à être poussée dehors ;
  • le contact avec la nature.


Je m’offre des séances d’hydrotomie percutanée et d’ostéopathie en prévention.

Après avoir été cadre dans la restauration, vous êtes devenue naturopathe. Pourquoi avoir choisi cette discipline ?

Forte de cette expérience, ce combat remporté contre l’arthrose a nourri :

  • un besoin viscéral de partager, d’où l’écriture d’un blog sur l’arthrose et de quatre livres sur la santé dont deux sur l’arthrose : Comment j’ai vaincu l’arthrose aux éditions Thierry Souccar et Vaincre votre arthrose, votre programme en 9 semaines aux éditions Dangles ;
  • un désir profond de prendre soin des autres. Je partage mon temps entre mon cabinet, mes stages de jeûne et mes cures ayurveda ;
  • une volonté de rendre l’autre autonome et acteur de sa santé. J’écris en ce moment un ebook contenant un arbre décisionnel pour que tous les arthrosiques puissent se débrouiller même sans passer par une consultation.
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