Bon choix au supermarché

Aliments pour enfants: n'achetez plus les yeux fermés !

Aliments pour enfants: n'achetez plus les yeux fermés !

Parce qu’il existe en grande surface des centaines d’aliments spécifiquement destinés aux 0-16 ans, parce que les industriels créent sans cesse de nouveaux produits au packaging alléchant pour les enfants, il devient très difficile pour les parents de s’y retrouver et d’acheter le meilleur pour la santé de leurs enfants.

Un parent qui fait ses courses dans un supermarché doit répondre à des dizaines de questions auxquelles en général, il n’a pas la réponse, tout simplement parce que la plupart des parents ne sont pas diététiciens :

  • Tous ces petits pots pour bébés sont-ils 100 % naturels ?
  • Quels sont les biscuits les plus sains pour son goûter ?
  • Ces céréales du petit déjeuner sont enrichies en vitamines et minéraux, est-ce que je dois les préférer aux autres ?
  • Il y a de la vitamine D dans ces petits suisses mais pas dans ceux-là. Lesquels choisir ?
  • Ma fille adore les fromages à tartiner. Parmi les Vache-qui-rit, P’tits Louis et autres Babybel, quels sont les moins mauvais ?

Le Bon Choix pour les Enfants a été conçu par des experts en nutrition pour répondre à ces questions, pour aider les parents à choisir les aliments qui feront grandir leurs enfants en pleine santé. C’est le seul ouvrage qui donne un contrôle absolu sur la meilleure manière de remplir son caddy, empêche de tomber dans les pièges des étiquettes alléchantes et des allégations fantaisistes, évite de servir à ses enfants des ingrédients, colorants et additifs indésirables.

Comment choisir ? En se fiant à la publicité ? Mauvaise pioche. Les enquêtes menées en France depuis 10 ans montrent que 70 % des aliments pour enfants vantés par la publicité télé favorisent l’obésité, les caries, l’hyperactivité et plus tard des maladies chroniques comme le diabète ou l’ostéoporose !

Faut-il laisser les enfants arbitrer ? Selon une étude Ipsos menée en 2015, les enfants de 4 à 14 ans passent en moyenne 3 heures par jour devant les écrans. Ces enfants exposés aux publicités sont ceux qui prennent le plus facilement le contrôle du caddy dans le supermarché et le remplissent des aliments vus à la télé ou sur leur tablette – les moins bons pour leur santé !

Faut-il écouter les autorités sanitaires ? Oui pour les recommandations générales comme celles portant sur les fruits et légumes, mais lorsqu’il s’agit faire le tri entre les aliments, les organismes publics se contentent souvent de conseils vagues (« varier les huiles ») et parfois même ambigus. Par exemple, le conseil bien connu de « manger moins gras, moins sucré » laisse penser que tout ce qui n’est ni gras ni sucré est bon pour la santé. Or, comme nous le verrons dans ce livre, c’est souvent faux.
En définitive, le consommateur qui pénètre dans un supermarché est sans défense. Un peu comme le porcelet dodu et candide qui s’aventurerait seul, de nuit, dans une forêt infestée de loups, il a autant de chances que lui de « passer à la casserole », ou en l’occurrence, passer à la caisse avec un caddy rempli de produits aux couleurs alléchantes, joliment conditionnés, bardés de promesses fabuleuses mais sans aucun intérêt nutritionnel ou pire, néfastes à la santé !

Pour réaliser ce livre, des centaines d’aliments pour enfants parmi les plus couramment consommés ont été passés à la loupe. Un collectif de journalistes et de diététiciennes a épluché les listes d’ingrédients, enquêté sur les procédés de transformation et de fabrication des aliments, tout cela dans un seul but : repérer les produits de bonne qualité nutritionnelle et signaler les plus mauvais. Pour simplifier la vie des parents et leur permettre de faire le bon choix.

Moins de stress

Fini les courses en forme de parcours du combattant, où l’on n’est jamais sûr(e) de choisir le bon produit, où l’on doit se mesurer aux promesses de la pub ou de l’emballage, se promener avec la liste en clair des additifs (les fameux « E… ») ou se culpabiliser à tort parce qu’on n’est pas sûr d’avoir fait le bon choix.

Plus de temps

Le Bon choix détaille la composition des aliments, il  apprend à déchiffrer les étiquettes, à décoder les allégations, alerte sur certains ingrédients suspects et les additifs qui peuvent poser problème.
Plus besoin de réfléchir avant d’empoigner un pot de sauce tomate, plus d’hésitation dans l’allée des céréales du petit déjeuner, plus de cas de conscience au rayon charcuteries ! Faire ses courses va devenir un jeu d’enfant.

Plus de santé pour toute la famille

- Grâce au Bon Choix, la priorité sera donnée aux calories pleines, c’est-à-dire aux aliments nutritionnellement denses qui apportent aux enfants les nutriments essentiels dont ils ont besoin.
- L’alimentation des enfants sera rééquilibrée en oméga-3, ces graisses indispensables à la santé qui se raréfient dans nos assiettes.
- les aliments qui à peine avalés se transforment en glucose dans le sang, augmentent la faim, poussent à manger plus et aboutissent (encore !) à un stockage de graisses pourront être évités facilement.

En faisant le bon choix, c'est la santé de la famille qui est reprise en mains.

Plus de saveur

En achetant des produits dont la liste d’ingrédients est courte, des aliments simples, les moins transformés possible, les enfants pourront découvrir que les meilleurs choix pour la santé sont aussi les plus savoureux. En achetant une purée de légumes sans épaississants qui contient juste des légumes, ils goûteront un plat qui s’apparente à celui que vous auriez fait vous-même avec autant de plaisir à la clé.

Plus d’économies

Le Bon choix explique comment déjouer les ruses du marketing, un marketing qui a un coût qui se répercute inéluctablement sur le consommateur. Le Bon Choix évite de gaspiller de l'argent.

Les critères de classement des aliments

Les aliments sélectionnés ont été classés d’après leur qualité nutritionnelle et leur niveau de transformation.
En effet, la nutrition ne se résume pas à compter des calories, il y a des notions plus importantes dont il faut tenir compte pour pouvoir réellement juger de la qualité nutritionnelle d’un aliment comme par exemple la notion d’équilibre des graisses, d’index glycémique...
Outre la qualité nutritionnelle, un autre critère de classement était le mode de fabrication de l’aliment afin de donner la priorité aux aliments les moins transformés. Car un aliment qui renferme des ingrédients au nom impossible à prononcer, dont le nombre est supérieur à cinq et qui contient de l’amidon modifié, du sirop de glucose-fructose ou un édulcorant de synthèse n’est pas un véritable aliment. Aucune de ces caractéristiques n’est forcément néfaste (quoi qu’il peut y avoir des interactions entre plusieurs additifs ou des édulcorants et certains colorants) mais toutes sont des marqueurs fiables de produits tellement transformés, tellement éloignés de ce qu'on confectionnerait à la maison qu’ils en deviennent suspects. En achetant des aliments hautement transformés, on ne contrôle plus vraiment ce que l’on donne à manger à ses enfants.
 

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