Les solutions naturelles pour les chats avec Nelly Coadic et Clémence Gay

Les solutions naturelles pour les chats avec Nelly Coadic et Clémence Gay

Nelly Coadic et Clémence Gay publient Ma Bible des soins naturels pour le chat, afin de diffuser leurs connaissances sur les solutions naturelles pour prendre soin de son animal de compagnie.

Nous avons interrogé les autrices sur leurs motivations à écrire ce livre et sur les principaux remèdes à connaître pour les propriétaires de chats.

Pourquoi avoir écrit ce livre ?
Nelly : Lorsque j’ai écrit Ma Bible des soins naturels pour le chien, au départ cela devait être une Bible de soins pour les chiens et les chats. Malheureusement, je ne pouvais dépasser un certain nombre de pages, il est vite devenu évident qu’on ne pourrait pas tout mettre. Il a donc été convenu avec les Éditions Thierry Souccar de faire d’abord une version pour les chiens, et s’il y avait une demande, une version pour les chats plus tard.
Clémence : Très vite beaucoup de demandes pour une Bible pour les chats ont émergées sur le groupe Vis Medicatrix Naturae. Nelly n’ayant pas de chat directement chez elle, et moi en ayant cinq à l’époque, je lui ai proposé que l’on se lance dans ce projet à quatre mains.
Nelly : Mes chiens n’étant pas « OK chats » comme on dit dans le jargon des adoptions, j’ai plus de théorie que de pratique, puisque mon expérience se limite a quelques chats errants, que j’ai rarement l’occasion de voir plus d’une ou deux fois. Je ne me sentais pas suffisamment compétente pour affronter des thèmes autres que puces, tiques et vermifuges chez le chat. Je n’aurais pas pu faire ce livre sans les connaissances et l’aide précieuse de Clémence.
Clémence : Au fil du temps j’ai dû faire face à des soucis divers parmi mes chats (coryza, teigne, puce, arthrose, abcès…), et j’ai toujours trouvé une réponse naturelle. Il m’a semblé important de pouvoir les partager avec le plus grand nombre.

Quels sont les « petits bobos » du chat qui peuvent être soignés naturellement sans avoir recours au vétérinaire ?
Clémence : On va pouvoir soigner les égratignures, les petites plaies, un coryza quand on sait le reconnaitre par exemple. On peut également apprendre à assainir l’environnement de son chat en choisissant des produits non nocifs pour le ménage, la litière, les gamelles, et des antiparasitaires non toxiques. En cas de pathologie, l’objectif de cette Bible des soins naturels pour le chat n’est pas de soigner sans le vétérinaire, mais de soigner autrement lorsque Dame Nature nous en donne la possibilité. Le vétérinaire doit rester un allié indispensable à la bonne santé de nos animaux. Une consultation est donc très souvent nécessaire pour obtenir un diagnostic sûr. On se méfiera par exemple des petites plaies qui semblent anodines, mais qui mal prises en charge peuvent vite tourner en abcès chez les chats, surtout s’ils sont immunodéprimés.

Quels sont les produits essentiels à avoir chez soi pour soigner son chat ?
Clémence : La bible contient un chapitre à propos des indispensables à avoir : aloe vera, argent colloïdal, argile verte, curcuma, huile de coco, kéfir de lait, miel, terre de Diatomée, Thornit. Bien entendu je les ai tous à la maison.
Ensuite c’est à chacun de se constituer sa pharmacie naturelle en fonction des besoins de son animal, de ses expériences mais aussi des remèdes avec lesquels on sera à l’aise. Personnellement, ma préférence va à la gemmothérapie, qui apporte une réponse à une majorité des pathologies, qui est d’une efficacité redoutable, et de surcroît, facile à faire prendre aux chats. J’ai par exemple toujours sous la main du sinugem pour le coryza, du cassis pour à peu près tout (douleur, allergie, infection légère…. ), de l’immunogem pour le système immunitaire et du depuragem pour détoxifier.
En revanche j'utilise très peu les huiles essentielles, même celles sans danger pour les chats, car c’est une matière de la naturopathie avec laquelle je ne suis pas très à l’aise. L’objectif n’est pas de jouer au petit chimiste. Il faut avoir conscience de ses limites tant dans les connaissances que dans les usages.

Vous avez plusieurs chats positifs au FIV. Comment se portent-ils ? Quels soins leur apportez-vous ?
Clémence : Ils se portent bien. Une visite avec un bilan sanguin sont effectués au minimum une fois par an. Je ne leur apporte pas de soin en particulier, si ce n’est des cures régulières de compléments pour renforcer leur système immunitaire (j’en donne également à mes chats non FIV). En revanche lorsqu’ils sont malades, notamment en cas de virus saisonnier je n’attends pas de voir « si ça passe », je prends immédiatement des mesures pour aider leur système immunitaire à se défendre. Nous sommes actuellement à l’automne, l’humidité ambiante à tendance à réactiver le coryza. Il s’agit chez mes chats d’une maladie chronique dont je connais très bien les symptômes, que je prends aussitôt en charge avec de la gemmothérapie. Nous faisons en ce moment une cure de sinugem pour traiter les écoulements nasaux, et immunogem pour renforcer le système immunitaire et lutter contre le virus, en alternance un jour sur deux.

Pourquoi avoir choisi de reverser les droits d’auteur à des associations de protection des animaux ?
Clémence : Quatre de mes chats et tous mes chiens viennent de refuge ou d’association donc je suis sensible à leur travail et leur dévouement.
Nelly : J’ai trois chiens venant de refuges, ou trouvés dans la nature, et j’en ai eu quatre ou cinq autres en accueil. Les associations locales, en Grèce où je réside, sont privées car nous n’avons pas de refuges municipaux. Elles accueillent chiens et chats, et ne vivent que de donations. Il me semblait important de leur venir en aide.
Clémence : Notre objectif en nous lançant dans ce projet n’était pas de gagner de l’argent, mais de partager notre expérience et nos connaissances avec le plus grand nombre. Il a donc été naturel de reverser notre part à celles et ceux qui sur le terrain agissent chaque jour en faveur des animaux. Il est, d’autant plus à l’heure actuelle, important de les soutenir financièrement, afin qu’ils puissent continuer à prendre en charge des animaux dans le besoin.

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