Le blog du Dr Thierry Hertoghe sur la médecine anti-âge

Le Dr Thierry Hertoghe, président de la World Society of Anti-Aging Medicine et auteur du Régime hormone vous guide vers un équilibre hormonal optimal

Par Thierry Hertoghe
Hormones

À quel âge la santé hormonale est-elle au top ?

À quel âge la santé hormonale est-elle au top ?

Un des buts de la médecine anti-âge est de maintenir des taux hormonaux optimaux pour que le corps continue à fonctionner à 100% de ses capacités. A partir de quel âge nos taux ne sont plus optimaux ? Qu'est-ce qui peut entraîner des déficiences hormonales ?

Chaque personne est unique avec un état hormonal et nutritionnel optimal qui lui est propre. Pour la majorité des femmes, la période optimale de santé hormonale se situe entre 18 et 23 ans ; chez l’homme souvent entre 21 et 25 ans. C’est à ces âges que la plupart des taux hormonaux sont les plus élevés.
Cet état optimal une fois atteint, beaucoup de jeunes restent dans cette condition optimale jusqu’à l’âge de 30 ans. Après commence le déclin, d’abord très lentement et de manière pratiquement invisible, puis – vers 40 ans – de plus en plus évident.

L’idéal, serait de faire un premier bilan de santé avec contrôle rigoureux de l’état hormonal et nutritionnel durant la période optimale de santé entre 18 et 23 ans chez la femme par exemple, et entre 21 et 25 ans chez l’homme. À cet âge, l’individu présente rarement de grosses carences et les taux hormonaux peuvent, chez beaucoup, être considérés comme proches de l’optimal. Les taux d’hormones d’un jeune adulte sont souvent les taux optimaux pour une bonne santé, et peuvent servir de référence pour plus tard quand des carences hormonales apparaissent et doivent être corrigées.

Quels facteurs peuvent causer une carence hormonale ?

Plusieurs facteurs peuvent contribuer à causer une déficience hormonale :

  • Le principal responsable de diminution de production hormonale est l'impitoyable vieillissement progressif des glandes endocrines qui produisent les hormones. Celles-ci s’épuisent et s’usent au fil des années et ne parviennent plus à remplacer correctement leurs cellules mortes. Dans les cellules restantes les déchets s'accumulent et vont freiner la production hormonale, aggravant la situation.
  • Une mauvaise alimentation va aggraver l’état de déficience hormonale: Mal manger prive les glandes de substances nécessaires à la fois au renouvellement de ses constituants et à la fabrication de nouvelles hormones. Le mauvais régime rend les glandes défaillantes. C’est le gros problème des régimes pauvres en graisses ou en protéines, par exemple, qui privent le corps de graisses et acides aminés essentiels à la production d’hormones sexuelles, surrénaliennes, de croissance, etc.) et qui surchargent le corps de produits inadéquats qui freinent les glandes (c’est aussi, par exemple le cas du chlore de l’eau du robinet et des graisses brûlées)
  • Les infections répétées par virus, bactéries, parasites et moisissures abîment progressivement les tissus glandulaires. Les sujets avec passé important d’infections subissent un affaiblissement plus prononcé des glandes endocrines.
  • Chez certaines personnes le déficit hormonal est déjà programmé dans des gènes déficitaires qui font que ces personnes connaissent un tarissement hormonal plus rapide et plus précoce.


Chez chacun de nous, les glandes s’useront tôt ou tard et les hormones finiront par se raréfier. Cependant, la bonne nouvelle est que nous avons les moyens d’éviter la plus grosse part de ce dépérissement en comblant les manques hormonaux par des traitements adaptés.

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