Seignalet

Qu'est-ce qu'une maladie d'encrassage ?

Qu'est-ce qu'une maladie d'encrassage ?

Selon le Dr Seignalet, certaines maladies inflammatoires chroniques sont le résultat d'un phénomène d'encrassage des cellules et des tissus. Les auteurs de Réduire au silence 100 maladies avec le régime Seignalet et Comment j'ai vaincu la douleur et l'inflammation chronique par l'alimentation expliquent ici cette théorie. Avec les maladies auto-immunes et les maladies d'élimination, les maladies d'encrassage peuvent être améliorées voire réduites au silence par un régime sans gluten, sans lait et hypotoxique comme celui du Dr Seignalet.

L’encrassage en bref

Des molécules d’origine alimentaire ou bactérienne de plus petite taille pénètrent indûment dans l’organisme via l’intestin grêle. Trop petites pour déclencher la fabrication d’anticorps, elles s’infiltrent dans les tissus et perturbent la communication entre les cellules, c’est pourquoi on les qualifie de polluants cellulaires. Pendant cette période de pollution, elles vont donner les maladies d’encrassage. Voyons cela maintenant plus en détail.

Le fonctionnement cellulaire optimal

La cellule pour fonctionner de façon optimale doit avoir un environnement idéal, tant extra qu’intracellulaire :

  • Il faut des vitamines, des minéraux, des acides gras essentiels en quantité équilibrée (oméga-3 et oméga-6), des protéines, des acides aminés. À titre indicatif, on estime connaître environ 300 réactions biologiques où le magnésium est indispensable et 200 réactions dans lesquelles le zinc intervient. Or, la limite de nos connaissances laisse supposer des chiffres plus élevés. Nous savons aussi qu’un seul acide aminé manquant arrête la synthèse des molécules où cet acide aminé doit figurer (d’où le danger d’un régime strictement végétalien).
  • Il faut des enzymes efficaces, des mécanismes de membranes cellulaires qui permettent des captations moléculaires, des communications intercellulaires directes ou à distance, un équilibre des réactions immunitaires, une production d’hormones, de médiateurs biologiques, de neuropeptides, etc.

L’activité des cellules est incessante de leur naissance jusqu’à leur mort. Des prédispositions génétiques fortes peuvent altérer le bon fonctionnement cellulaire. Mais des travaux montrent que l’environnement peut être déterminant, même dans le cas d’une maladie génétique.

Les facteurs qui altèrent le fonctionnement cellulaire

Il y en a trois : la fuite de l’intestin grêle, les carences micronutritionnelles et les modes de cuisson délétères. Mais la fuite de l’intestin grêle a une incidence directe sur les maladies d’encrassage.
Cette fuite de l’intestin grêle favorise le passage important de molécules indésirables. Dans le cas des maladies auto-immunes, il s’agit de macromolécules d’origine alimentaire et bactérienne. Mais des molécules plus petites peuvent passer également : des fragments de protéines souvent inférieurs à 9 acides aminés, des graisses trans, certains glucides (2-désoxyglucose), des isomères d’acides aminés générés par le four à micro-ondes, des composés de Maillard, etc. Nos enzymes ne sont pas adaptées, elles ne savent pas « gérer » ces molécules indésirables. Tout cela perturbe les communications cellulaires.
On pourrait comparer la situation à celle d’un enseignant face à une classe constamment dissipée, bruyante. Les messages ne passent plus entre le professeur et les élèves. Le résultat est prévisible : l’échec aux examens.
L’échec le plus désastreux pour une cellule est la cancérisation. La cellule devient sourde, autonome et se développe de façon anarchique. Ainsi la cellule cancéreuse viendra à bout de son hôte par une mort possible. De même les élèves finissent dans les cas extrêmes, par tuer leur professeur.

Les conséquences de la pollution cellulaire

Tous ces polluants moléculaires vont s’infiltrer partout, y compris dans les canaux de jonction qui sont des tunnels de communication entre les cellules. Ces canaux de jonction servent à envoyer des réparateurs d’une cellule saine vers une cellule en voie de cancérisation. Cela ressemble à la navette spatiale, qui alimente depuis la Terre les astronautes qui vivent dans la station orbitale.
L’infiltration de ces polluants va aussi bloquer des récepteurs membranaires des cellules : récepteurs d’hormones, de neuropeptides et d’autres médiateurs.
Avec d’un côté l’obstruction des canaux de jonction et de l’autre, le blocage des récepteurs membranaires, c’est toutes les communications intercellulaires qui sont mises à mal.

Parallèlement, on assiste à une augmentation de la production de radicaux libres qui entraîne une inflammation permanente et abaisse les défenses immunitaires. Les enzymes sont incapables de traiter ces substances perturbantes. Ces polluants vont faire l’objet d’attaques incessantes de la part des polynucléaires et des macrophages (la première ligne des défenses immunitaires). Ces derniers sont nos éboueurs. Ils redoublent d’activité ce qui, en plus des polluants, génère des substances oxydantes, avec des conséquences néfastes pour toutes les cellules. On parle d’encrassage cellulaire.

Cette situation altère donc le système immunitaire, diminue l’efficacité des hormones, des médiateurs de l’inflammation, des neuropeptides, etc. Les échanges cellulaires sont mis en grande difficulté. On assiste à un brouillage des communications qui est l’objectif de toutes les armées. Plus on altère les communications, plus on affaiblit les défenses immunitaires.

À la suite de l’encrassage des tissus et cellules, plusieurs situations sont possibles :

  1. dysfonctionnement de certaines enzymes + peu ou pas de déchets = pas de maladie
  2. excellentes enzymes + beaucoup de déchets = pas de maladie
  3. dysfonctionnement de certaines enzymes + beaucoup de déchets = maladie

Le devenir des cellules encrassées

L’encrassage serait un phénomène progressif et dépendrait en grande partie des enzymes qui seraient affectées par ce phénomène.
Le bagage enzymatique héréditaire des individus varie selon le genre de cellule en cause (cellule du foie, d’un muscle, neurone, etc.), de même que la capacité à continuer à fonctionner normalement malgré l’empilement des déchets. La maladie d’encrassage s’installe en général lentement. Elle prédomine chez les adultes et surtout chez les seniors. Elle s’aggraverait lentement aussi.

Les cellules encrassées évoluent selon différents processus :

  1. elles peuvent fonctionner de façon insuffisante : ostéoporose, diabète de type 2 en début d’évolution, maladie de Parkinson en début d’évolution ;
  2. elles peuvent fonctionner de façon anormale : hypercholestérolémie, arthrose, goutte ;
  3. elles souffrent : fibromyalgie, spasmophilie, dépression nerveuse endogène ;
  4. elles meurent : maladie d’Alzheimer, maladie de Parkinson en fin d’évolution, diabète sucré de type 2 en fin d’évolution ;
  5. elles deviennent malignes : certaines leucémies, certains cancers (sein, prostate, côlon/rectum, etc.)

Comment prévenir ou traiter l’encrassage

La cause première de l’encrassage étant l’alimentation moderne selon Seignalet, un régime sans céréales (donc sans gluten), sans produits laitiers, riche en aliments crus et en huiles vierges, accompagné de magnésium, d’oligo-éléments, de vitamines et de probiotiques est à conseiller.
Ainsi, les apports en molécules nocives étant fortement diminués, l’organisme aura les capacités d’élimination nécessaires pour se débarrasser progressivement des déchets accumulés. Ainsi, le décrassage des cellules atteintes peut prévenir, mettre en rémission ou même guérir ce genre de maladie.

Commentaire

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Par Léna | le jeudi 07 août 2014
merci de votre aide sur mes problèmes qui persistent!

Bonjour

Je vous écris car comme beaucoup de personnes, après maintes et maintes rendez-vous médicaux, je commence à être perdue et un petit peu désespérée

Voilà, je suis une grande sportive (en salle: course fractionnée, vélo, cours de cardio, renfo musculaire), en tout cas j’ai de la volonté :)

J’ai eu une élongation en février que j’ai soigné avec le temps et le kiné.
Puis je suis allée au ski (je n’y vais pas souvent mais comme je vous disais à la base je fais beaucoup de sport) et je me suis faite une tendinite de la pointe de la rotule. Donc arrêt du sport en salle.

Ca arrive. Sauf que diverses tendinites sont arrivées peu de temps après:
déjà une tendinite de la pointe de la rotule sur l’autre genoux, une pubalgie qui était déjà apparue quelques années auparavant et qui s’est réintroduite alors que j’avais arrêté tout sport sauf la marche rapide et le gainage.
Puis tendinite des muscles d’insertions sur les deux côtés.
Certes, je suis d’une volonté "sportive" plus que le raisonnable. Je marchais 8 à 10 km par jour pour compenser mon manque de sport croissant…
Mais j’ai quand même l’impression d’être en fragilité musculaire. J’ai l’impression de ne plus pouvoir faire grand chose au risque d’abîmer davantage mes muscles

En parallèle, des prises de sang ont révélées que j’étais positive concernant la candidose (candida albicans), que mon hémoglobine baissait et remontait et que j’étais en légère hypothyroïdie, ce qui me semble bizarre car je suis plutôt en train de maigrir (je fais généralement 45 à 47 kilos pour 1 m 64)

Un médecin endobiogénie m’a conseillé de faire des tests dIGG (lactose, oeufs, gluten etc.) qui se sont avérés négatifs. Mais elle m’a quand même dit de faire le test sans gluten, ni lactose, ni soja etc… ce que je ne trouve pas forcément logique, surtout après des tests à 300 euros!

Moi qui mange équilibré et qui fait déjà attention, c’est assez difficile de faire un régime sans gluten, surtout quand les tests (chers!) montrent qu’à priori il n’y a pas de soucis de ce côté-là.

Pensez-vous qu’il est quand même possible que mes tendinites soient liées à une potentielle intolérance au gluten/lactose et donc maladie d'encrassage ou qu’il s’agit plus d’une coïncidence avec tous ces petits problèmes de santé, étant donné le résultat de prise de sang d’intolérances alimentaires, et que j’ai trop "forcé sur la machine" ?

J'ai vu un médecin généraliste et un gastro la semaine dernière qui m'ont bien fait comprendre que ce n'était rien, qu'un petit passage de fatigue, que les brûlures d'estomac étaient liées au stress et que ça allait passer, qu'il fallait que je mange davantage. Ils m'ont également dit qu'il n'y avait pas de candida albicans. A priori on ne peut pas savoir véritablement avec une prise de sang car tout le monde l'a naturellement dans le corps et ceux qui ont la candidose sont des patients immuno-déficients (cancer, vih, grands brûlés etc.).

Or, personne ne m’a demandé de faire une analyse avec les selles ou d’aller plus loin. Peut être que tous ces symptômes sont liés à cette candida, si elle existe vraiment, notamment la sensation de bouche sèche où les brûlures d’estomac, arrivées récemment.
Je voudrais juste qu’on me dise "voilà tu as ça mais tu n’as pas ça, mange ça ou mange pas ça"

Pour finir, j'ai vu une médecin généraliste homéopathe récemment qui m'a encouragé à poursuivre ce régime hypotoxique car pour elle, à 26 ans, même si j'ai fais trop de sport et que j'ai maigri, 5 tendinites ça fait beaucoup.Elle m'a dit que ça pourrait ressembler à un début de fibromyalgie, et si à 26 ans j'ai déjà ces symptômes, qu'adviendra t-il quand j'en aurais 50? De plus, le fait que ma mère ait une myosite (maladie auto immune donc) montre qu'il y a un terrain pro inflammatoire, malgré le fait que ce ne soit pas héréditaire.

Je suis désolé de tout ce texte mais peu de médecins veulent m'écouter et finalement m'aider.

Pour rappel:
symptômes: (principalement avec les produits laitiers comme le fromage blanc): ballonnements, lenteurs à la digestion, flatulences, bouche sèche (ça, ça n’est arrivé que récemment, 3 mois avant le début de mon régime environ) brûlures d’estomac récentes aussi (qui se sont pour la plupart estompées après avoir commencé le régime sans lactose puis sans gluten), angines fréquentes, légère hypothyroïdie, carence sélénium et trop de cuivre, migraines ophtalmiques régulières.

Mais je rappelle que je n'ai pas de diarrhées, constipation, arthrite, arthroses

Merci de votre aide