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Moins de blessures et une meilleure posture : l’importance des exercices correctifs et de leur variété

Moins de blessures et une meilleure posture : l’importance des exercices correctifs et de leur variété
Christophe carrio posture

Les exercices correctifs sont un voyage, pas une destination.

Entre les pratiques sportives souvent déséquilibrées, la position assise maintenue quotidiennement trop longtemps, l’héritage postural issu de nos parents, les activités nouvelles ou inhabituelles (nouveau sport, jardinage, déménagement), les stress du travail et de la vie en général, une alimentation souvent mal adaptée à vos besoins, il y a non seulement toujours du travail pour améliorer les facteurs que je viens de décrire, mais surtout une nécessité de changer les mauvaises habitudes. Le travail correctif de la posture et du mouvement au sens large sont un travail de tous les jours, une hygiène corporelle nécessaire à toutes et à tous au quotidien et qui se compose de respirations profondes (diaphragmatiques), d’automassages, d’exercices correctifs qui lorsqu’on les associe, contrecarrent les effets négatifs des mauvaises postures, pratiques sportives et excès de stress.
Cela signifie qu’il ne faut plus rien faire, tenter ou expérimenter de nouveau avant d'être devenus presque parfaits ? Bien au contraire.

Faites tous les jours ou idéalement plusieurs fois par jour quelque chose : quelques respirations profondes, des automassages et des exercices correctifs de mobilité ou de stabilité articulaire. Votre corps vous en remerciera en bougeant avec plus de facilité, de liberté et de vitalité.

Voici quelques exercices « de bureau » à réaliser plusieurs fois dans la journée en complément de pauses automassages et autres exercices correctifs ou de mobilisations articulaires contenus dans un corps sans douleur ou le coffret CTS.



Les exercices correctifs agissent sur l'invisible avant de changer le visible.
Les respirations profondes (diaphragmatiques), les automassages
et les exercices correctifs lorsqu’on les associe agissent en profondeur sur les muscles, les fascias et le fonctionnement articulaire de façon invisible avant tout changement visible au niveau de votre posture ou la façon dont vous bouger. Vous vous sentirez mieux très rapidement avant que votre entourage ne commence à remarquer le changement.
Une partie de votre progression sera également due à des facteurs de confiance dans vos mouvements, dans vos capacités à mieux bouger générant un cercle vertueux : « Je me sens mieux donc je continue à pratiquer quotidiennement ce qui me fait du bien ». Et si pour de multiples raisons vous vous êtes arrêté de pratiquer alors vous saurez par où commencer à nouveau !


Toutes les méthodes d'automassage ont une fonction de correction, mais doivent être associées à des exercices correctifs.

Depuis la sortie d’un corps sans douleur en 2008 je vous suggère régulièrement d’utiliser les automassages car ils améliorent rapidement et profondément le fonctionnement du corps. Ils sont un élément essentiel dans la stratégie globale de correction de la posture, de l’amélioration du mouvement et de la diminution du risque de blessure, mais les automassages ne sont qu'une partie de l'équation.

Par conséquent, les automassages seuls sont une intervention incomplète, ils devraient toujours être complété par des exercices correctifs, qui font travailler le corps et les articulations en mobilité et stabilité simultanément (contrôle et apprentissage moteur) nécessaire pour un changement durable au niveau de votre posture, de l’amélioration du mouvement et de la diminution du risque de blessure.

Les exercices correctifs doivent être variés comme toute autre programmation d'exercices et d’entrainement.

Lorsque j’ai écrit un corps sans douleur mon but était d’aider mes lecteurs à soigner leur mal de dos ou leurs douleurs chroniques et changer leur façon d’utiliser leur corps. C’est la raison pour laquelle il y a différente méthode d’automassage, de décompression articulaire, de mobilisation articulaire et des programmes correctifs courts et long. L’ensemble permet d’apporter des variations et des stimulations nécessaires à l’organisme pour continuer à s’adapter. Mais après quelques mois du programme d’un corps sans douleur vous devez progresser et utiliser d’autres exercices correctifs comme ceux que je propose dans ce blog régulièrement ou dans le coffret CTS santé performance et esthétisme. Après quelques mois de pratique du programme, quand vous observez une progression au niveau de votre posture, de vos mouvements, vous devez faire progresser ou varier le programme. Pour certains, les progrès sont très rapides, et pour d'autres cela prendra plusieurs mois, dépendant de l’assiduité que vous mettrez dans l’application quotidienne et des problèmes dont vous souffriez à la base.
Si vous ne variez jamais vos exercices correctifs ou les méthodes d’automassage que vous utilisez, vos muscles et tissus, vos articulations et votre système nerveux ne reçoivent pas les stimulations nécessaires pour maintenir et développer le langage (catalogue) des mouvements du corps.

Répéter les mêmes exercices correctifs ou les mêmes exercices de gainage pendant des mois ne fournit pas la stimulation nécessaire pour progresser. C’est la raison pour laquelle le CTS est si riche en mouvement (exercices) et méthodes, pour vous offrir de la variété et vous faire progresser tout en limitant le risque de blessure.
Intégrer de la variété dans votre programmation élargit le catalogue des compétences et options de mouvement disponibles pour votre corps.

Dans tous les exercices correctifs respecter les principes de règle de la non-douleur et progressivité

Jardinage, travaux, déménagement, entrainement, musculation, course à pied, trail, sport de combat, la majorité des blessures surviennent lorsque la charge (poids, tension de la bande élastique, durée d’une activité, la répétition d’un mouvement) dépasse la tolérance des tissus (muscles, tendons, ligaments, fascias) impliqués dans le mouvement.
La tolérance est le niveau de tension qu’un tissu sain peut supporter à cet instant. Cette tolérance varie au jour le jour en fonction de votre niveau de stress, de la récupération que vous intégrez à la suite et autour de votre entrainement (automassage, étirements, décompression et mobilisation articulaire avec bande élastique, etc) de votre âge, de votre nutrition.

La capacité des tissus représente la somme de travail et des entrainements qu’une personne peut supporter avant de générer une blessure. Augmenter sa capacité de travail progressivement en alternant entrainement intense et moins intense presque quotidiennement et en utilisant
systématiquement une récupération active intense (automassage avec rouleau d’automassage ou canne de massage, étirements, décompression et mobilisation articulaire avec bande élastique, CTS Nutrition) permet de progresser tout en faisant diminuer le risque de blessure.

En cas de douleur, votre responsabilité ou le travail de
votre coach CTS ou thérapeute est de déterminer précisément le mouvement ou l’amplitude de ce mouvement, la posture, et l’intensité ou le volume au-delà desquels la douleur survient. Cela permet de reconstruire ou d’entretenir les capacités de mouvements et la tolérance des tissus sans accentuer la douleur. C’est la base de la règle de la non-douleur du CTS. C’est la raison des tests fonctionnels du coffret CTS santé performance et esthétisme : faire un état des lieux des limitations et déséquilibres musculaires afin de les corriger et retrouver une plus grande liberté de mouvement et une plus grande tolérance des tissus et par conséquent diminuer le risque de blessure.


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Bon entrainement
Christophe Carrio




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