Promis, ce serait le dernier ! Dans une déclaration pour le moins étonnante, le maire de Metz, Dominique Gros, admettait que le nouveau centre commercial Muse du promoteur Apsys(propriétaire de l’ancien siège du Ps rue de Solférino) était une erreur mais jurait que ce serait le dernier centre commercial. Après tout, Metz n’en mourrait pas !
Las. On connaît l’histoire de la grenouille qui se voulait plus grosse que le bœuf. Inaugurés en grande pompe en 2017, les 40 000 mètres carrés de commerces supplémentaires ont porté un coup dur à un centre-ville historique déjà mal en point. Après la fermeture de Jennyfer, aspirée par un autre centre commercial aux portes de Metz, et de Bershka, déménagé à Muse, sans parler de la fermeture de C & A, de Kiabi et de New-Yorker, Zara pourrait bien opérer une petite délocalisation...
Pendant ce temps, l’argent public est mobilisé pour financer le redressement de centres-villes que les promoteurs du Conseil National des Centres Commerciaux (CNCC)ont largement contribué à flinguer (je sais le terme est violent mais la réalité des centres-villes désertés l’est plus encore). Décidément quelque chose ne tourne pas rond...